Impedance et buffer

impedance et buffer

L’impédance & le buffer

Le buffer. On lit plein de choses compliquées à ce sujet. En pratique c’est très simple.

Bonne impedance même sans buffer pour ces micro des années 70's
Bonne impedance même sans buffer

a) Le micro de votre guitare électrique génère un signal électrique quand vous jouez une note ou un accord. Ceci est valable également pour un micro chant, un clavier, et autre appareil de musique ‘électrique’.

b) Ce signal, très faible, doit être amplifié. Et rendre un son bien spécifique. Celui que vous recherchez. Il doit donc être amplifié, modulé, écrêté, égalisé en fréquence, etc.

c) Il va passer par un câble, par différents effets (et donc plein d’autres câbles), puis par un préampli avant d’arriver à l’ampli de puissance et se trouver restitué en son par le haut parleur.

DONC  ce signal électrique de quelques millivolts à peine va faire du chemin au travers de beaucoup de circuits plus ou moins adaptés les uns aux autres.

Mais il faut que le niveau du signal soit préservé a minima.

Et aussi, que la bande passante soit également préservée. Que le son reste bien net  (nota : on peut avoir un son fuzz à fond mais qui reste net) et qu’il n’y ait pas (trop) de perte de fréquences. Surtout les aigus mais pas que…..

Et c’est là qu’on parle d’impedance et éventuellement de buffer.

L’impédance de sortie (le OUT de la guitare par exemple) doit être plus basse que l’impédance d’entrée de l’appareil qui suit (le IN d’une pédale fuzz par exemple). On dit généralement qu’il faut un rapport de dix.

DONC : Si le OUT de la guitare est d’une impédance de 10k, il faut que le IN d’une pédale fuzz par exemple soit d’une impédance d’a minima 100k.

Impédance schema

BUFFER

Et pour pallier la ‘mauvaise’ impedance du IN de la pédale, il existe ce qu’on appelle un BUFFER .

Mais pas n’importe quel buffer, et pas placé n’importe où. Et surtout pas trop de buffer dans tous les coins du pédalier !!!

C’est ce qu’on appelle : Association des impédances par pontage.

Il n’y a que l’essai à l’oreille qui  va vous dire ce qui va ou pas. Pas exemple, on peut lire sur le net ‘’pas de buffer avant une fuzz’’. Ça n’a pas beaucoup de sens parce que ce qui importe, ce n’est pas le type d’effet mais son schéma électronique et les composants utilisés.

D’où l’intérêt d’avoir un buffer indépendant des pédales d’effet.

Règles générales :

  • Haute impédance c’est entre 500k et 10Mo
  • Basse impédance c’est en dessous de 500k
  • Très basse impédance c’est  10k/80k

Un ampli a un INput de haute impédance (1Mo)

Un micro de guitare électrique sort en basse impédance (10k).

 

Pédale d’effet impédance INput souhaitée : haute impédance +-1Mo

Pédale d’effet impédance OUTput souhaitée : basse impédance +-10k

Exemple d’impédance pour des effet 70’s à transistor:

__ Fuzzface IN LowImpedance 5k/ OUT LowImpedance 15k/

__Dallas RangeMaster IN LowImpedance 10k/ OUT LowImpedance 10k

__Master Fuzz IN LowImpedance 1K/ OUT LowImpedance 10k

 

Un exemple de l’évolution des techniques:

L’UNIVIBE de 1969  impedance input: 50kΩ /output: 100kΩ

Les versions actuelles ont impedance  input 1MΩ  et out 50Ω

En 1969 c’était « n’importe quoi » techniquement mais ça sonnait bien. On se fiait surtout au rendu à l’oreille.

 

>>Un signal qui sort d’un circuit à BASSE impédance pour aller dans un circuit à HAUTE impédance> C’est OK.

MAIS si le signal est trop faible et  l’impédance est trop haute, on entend rien.

 >>Un signal qui sort d’un circuit à HAUTE impédance pour aller dans un circuit à BASSE impédance > C’est pas OK. ET si l’impédance est trop basse, ça sature vilain.